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jeudi 18 novembre 2010

Alerte au requin à Cottesloe Beach! (15/11/2010)

Ce lundi 15 novembre, la plage de Cottesloe, située à 15 min de marche de chez moi, a été fermée pendant près de 24 heures. La cause? Un requin de 2,5m de long a été aperçu proche du rivage et filmé par les gardes-côtes. D'après les dernières informations, il pourrait s'agir d'un requin-tigre, espèce réputée comme étant particulièrement agressif.

Voici une courte vidéo tirée de la chaîne Ten News :

jeudi 11 novembre 2010

Des kangourous à Heirisson Island! (10/11/2010)

En plein centre de Perth, au milieu de la Swan River, se dresse Heirisson Island, petite ile devenue réserve naturelle. Il y a quelques années maintenant, une colonie de kangourous gris y a été introduite, permettant aux visiteurs d'un jour de voir cet animal emblématique de l'Australie.

J'ai profité de la venue de Julie, une amie de Nouvelle-Calédonie en formation à Perth pour quelques jours, pour me rendre en sa compagnie sur cette ile afin d'apercevoir mes premiers kangourous en semi-liberté.

Chance pour nous (ou pas) il ne nous a fallu qu'une dizaine de minutes pour les apercevoir. Pas farouches pour un sous, sans doute (trop?) habitués à la présence humaine, les 4 animaux que nous avons croisés se sont laissés approcher. Comme il était recommandé de ne pas leur donner à manger, j'ai tenté de leur donner de l'eau, sans réel succès. Julie a alors tenté d'imiter le kangourou, sans réel succès non plus (voir photo ci-dessous).
















Mais la nuit tombait et nous n'avons pas pu rester très longtemps. Nous devions rentrés pour rejoindre le copain de Julie, Julien, venu la rejoindre quelques jours ici.

jeudi 4 novembre 2010

Whale Watching : le grand spectacle (02/11/2010)

Chaque année, une des plus grandes migrations mondiales de baleines à bosse (Humpback Wales) a lieu au large de la côte ouest australienne. En effet, aux alentours du mois d’avril, ces baleines quittent les eaux froides et riches en krills de l’Antarctique pour atteindre les eaux chaudes du Kimberley (nord-ouest de l’Australie) afin d’y mettre bas et d’élever leurs baleineaux. Le retour, qui s’effectue entre septembre et décembre, amène les baleines et leurs petits beaucoup plus près de la côte, probablement pour éviter les grands fonds et les prédateurs, le long de ce que les scientifiques appellent la « Humpback Higway ».

Ces baleines mesurent entre 15 à 18 mètres pour un poids moyen de 40 tonnes. Le baleineau, lui, ne mesure que 4 mètres et ne pèse « que » 700 kg. Les premiers mois, il peut boire jusqu’à 6000 litres de lait maternelle par jour !

J’ai décidé de retenter une fois encore une matinée de Whale Watching. Mais fort de nos expériences vécues en Nouvelle-Calédonie (3 sorties pour pas grand-chose, voir rien du tout), je suis parti ce mardi matin avec une seule idée : voir au moins un peu plus que les fois précédentes ! J’avais réservé la matinée avec Millscharter, le seul opérateur à faire 4h de croisière (les autres n’en proposant que 2).

Nous avons commencé à naviguer à 9h, sous un soleil de plomb (les prévisions annonçaient 35° l’après-midi), un ciel bleu et une mer calme. Tout cela s’annonçait fort bien. Sur le trajet menant à la « Humpback Highway », nous avons même croisé un groupe de dauphins. Quelques minutes plus tard, le bateau a coupé les moteurs et les skippers nous ont demandé d’observer l’horizon à la recherche de souffles ou autres indices. Il ne nous a fallu que quelques minutes supplémentaires pour apercevoir le premier grou

pe. 4 baleines que nous avons suivies un petit temps avant de croiser un deuxième groupe puis un troisième. Dos, nageoires, ventres et quelques têtes aperçues tout au long de l’observation, la journée était pour moi déjà réussie, surtout que, comme en Nouvelle-Calédonie, les opérateurs semblaient respecter certaines règles d’approche et de temps d’observation, afin de déranger le moins possible ces mammifères impressionnants. De plus nous étions en semaine et peu de bateaux étaient de sortie. Nous n'en avons effectivement croisé que deux autres sur les 4 heures d'excursion.


















Mais c’est en rentrant que le grand spectacle s’est produit. Nous avons eu la chance de croiser deux adultes et un petit en train de jouer. D’accord, nous n’étions pas tout près, mais voir des baleines de 18m et 45 tonnes faire des sauts et se laisser tomber dans l’eau était déjà très impressionnant. Le baleineau, lui, essayait d’imiter les adultes sans réel succès. Nous avons pu observer ce groupe une petite demi-heure avant de rentrer au port et de terminer la croisière.
















Après 3 tentatives en Nouvelle-Calédonie, la 4ème, ici à Perth a été plus que fructueuse. Dommage que Julie n’aie pas été avec moi mais qu’à cela ne tienne, nous retenterons l’expérience l’année prochaine si nous parvenons à nous installer ici !

Retrouvailles (30-31/10/2010)

Photos à venir!

Le weekend fût l’occasion pour moi de retrouver des amis rencontrés lors de mes périples au Mali et en Nouvelle-Calédonie et venus s’installer (ou se réinstaller) à Perth.

Samedi soir, je suis donc allé manger chez Graeme et Morgane que vous connaissez déjà si vous avez suivi nos aventures calédoniennes. Cela faisait plus de 5 mois que je n’avais pas revu Graeme et près de 3 que Morgane avait quitté la Nouvelle-Calédonie. Je n’ai pas manqué au traditionnel barbecue australien et au plaisir de les revoir tous les deux.

Dimanche, ce fût ma première après-midi plage, avec Clint (un Sud-Africain) et sa famille. J’ai rencontré Clint à Sadiola, au Mali, où il travaillait comme géologue des ressources minières. Il a cependant quitté le Mali quelques mois après mon arrivée pour s’installer à Perth avec sa famille. Cela faisait plus de 2 ans et demi que je ne l’avais pas revu. C’était vraiment sympa de le revoir et de discuter avec lui, sa femmes et ses deux petits enfants.

Attaque d’un grand blanc au large de Perth (30/10/2010)

Quelques jours seulement après mon arrivée, une attaque d'un grand requin blanc a eu lieu en Australie...au large de Perth!

Elyse Frankcom a été mordue, samedi, par un requin alors qu'elle nageait en groupe au large de la ville de Perth. La jeune Australienne a probablement eu la vie sauve grâce au réflexe d'un de ses compagnons qui a attrapé le squale par la queue. L’humble héros, prénommé Trevor, a préféré ne pas parler aux médias.

Elyse Frankcom, 19 ans, doit la vie à l’un des 33 apnéistes qu’elle guidait pour une plongée avec les dauphins, samedi vers 12h30, au large de la base navale de la marine australienne située sur l’île de Garden, près de Perth, en Australie-Occidentale.

La jeune femme venait de plonger à une profondeur de sept mètres et avait deux dauphins à sa gauche quand le grand blanc, « long d’au moins trois mètres » selon les témoins, est arrivé par en-dessous et l’a mordue à la hanche et à la fesse. Un des apnéistes, prénommé Trevor, a aussitôt saisi la queue du squale et l’a secouée jusqu’à ce que la bête lâche sa proie et s’en aille. Le sauveur, âgé d’une soixantaine d’années, a alors saisi la jeune femme qui commençait à couler et l’a ramenée jusqu’au bateau.

Celui que toute la presse australienne qualifie de « héros » a refusé de parler aux journalistes et a simplement déclaré : « La seule chose qui m’importe, c’est que la fille soit OK ! » Cependant, Terry Howson, l’employeur d’Elyse Frankcom, a raconté à la presse que Trevor lui avait confié qu’il avait agi sans réfléchir, qu’il était très heureux que son geste ait contribué à sauver la jeune femme et que tout se soit bien terminé. Le « héros » lui aurait également confié qu’il ne souhaitait ni publicité, ni louanges et ni remerciements.

Elyse Frankcom a, quant à elle, été rapidement évacuée vers l’hôpital pour subir une opération chirurgicale longue de plusieurs heures au cours de laquelle les médecins ont retiré de ses plaies des fragments de dent du grand blanc. « C’est une petite nana très costaude, a déclaré Terry Howson. Alors qu’elle était en train de se vider de son sang, elle se préoccupait de savoir si les enfants encore dans l’eau étaient en sécurité. »

Elyse Frankcom, dont les jours ne sont pas en danger, ne devrait pas être « dégoûtée de la mer et de la plongée », selon ses proches. La « survivante » avait écrit il y a moins d’un mois sur son site Facebook qu’elle adorait son travail et qu’elle était consciente des risques d’attaque de requin : « Si je suis attaquée ou même tuée par un requin, au moins je mourrai en faisant ce que j’aime le plus au monde. »

Le porte-parole du service des pêches australien, Tony Cappelluti, a déclaré qu’une surveillance et une traque au grand blanc à l’origine de l’attaque a été lancée. Cependant, Linda Frankcom, la mère d’Elyse a indiqué que sa fille ne voudrait pas que le requin soit abattu. « Elle est entrée dans son territoire et elle savait qu’elle prenait des risques en le faisant », a-t-elle déclaré.

L’attaque de samedi s’est produite à seulement quelques kilomètres de l’endroit où un homme de 51 ans avait été tué par un grand blanc en décembre 2008. Et en août cette année, un surfeur a été tué par un requin au sud de Perth. Les attaques mortelles de requins sont cependant rares dans les eaux australiennes, où l'on a recensé 53 morts pour ces cinquante dernières années.

Source : http://www.lnc.nc/pacifique/australie/230323-sauvee-des-machoires-dun-grand-blanc.html

mardi 2 novembre 2010

Welcome to Perth, the City! (26/10/2010)

Le Western Australia, l’état dans lequel je me trouve, est souvent qualifié de « dernière frontière » en raison de son immensité, de son faible peuplement et de l’isolement de sa capitale, Perth. Son immensité, car le Western Australia possède une superficie de 2 500 000 km², soit près d’1/3 de la superficie totale de l’Australie (7 700 000 km²), plus de 80 fois la Belgique et 5 fois la France. Son faible peuplement, car le Western Australia ne compte que 2 millions d’habitants dont près des ¾ habitent Perth (1,4 millions) !!!

Mais revenons à Perth et mon arrivé en Australie. 2 jours après mon arrivée, et après avoir effectué les démarches administratives de base, j’ai décidé de profiter d’une météo excellente pour aller faire un tour à la City, le quartier des affaires de Perth, le centre ville comme nous dirions à Bruxelles. Comme à Sydney, la City n’est que gratte-ciels, bureaux, fast-foods, restaurants, commerces, pubs et boites de nuit. Après avoir erré dans les rues et centres commerciaux sous une chaleur de plomb (29°C), j’ai décidé de suivre la longue ballade (plus de 2h) proposé par le Lonely Planet menant du centre culturel au sommet de Kings Park.

















Plusieurs choses me sont venues à l’esprit lors de cette ballad
e. Ce qui est sympa, ce sont les anciens bâtiments et anciennes rues coincés entre deux gratte-ciels ! Ce qui peut choquer, c’est la manière dont s’habillent certaines australiennes, à la limite de l’indécence parfois ! Ce qui frappe, ce sont les rues complètement à l’ombre à 15h à cause des gratte-ciels qui la bordent ! Ce qui est surprenant, c’est la propreté dans chacune des rues que l’on traverse ! Ce qui est perturbant, c’est de ne pas toujours tout comprendre quand on vous parle ! Ce qui est bizarre, c’est le clocher moderne de la ville (photo ci-dessous à gauche) ! Ce qui plait, ce sont les prix des vêtements, surtout si on les compare aux prix calédoniens ! Ce qui est honteux, c’est le prix des bières dans les pubs si on les compare aux prix belges (près de 10 dollars - 7 euros le demi-litre). Ce qui est agréable, c’est le nombre de personne pavanant dans les parcs sur le temps de midi. Ce qui est insupportable, ce sont les mouches qui nous tournent sans cesse autour de nous.





















Voilà pour les impressions et ce premier tour de Perth. La ballade s’est terminée au sommet de Kings Park, après avoir gravi les 242 marches qui y menaient, pour une vue sur l’ensemble de la City. Je suis maintenant à la recherche d’un travail aux alentours du quartier où je vis, de manière à pouvoir m’y rendre à pied et à n’importe quelle heure…suite au proc
hain numéro !