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mercredi 29 décembre 2010

Arrivée de Julie pour Noël!

Ca y est, après deux mois de séparation, Julie est arrivée à Perth. L'aventure calédonienne est désormais complètement finie. Le blog calédonien ne sera donc plus actualisé. Pour voir les derniers posts de Julie : http://julienetjulie.blogspot.com

Julie est donc arrivée à Perth pour les fêtes de fin d'année. Pour Noël, nous avions décidé de passer 2 jours à Scarbourough Beach, une magnifique plage située dans les suburbs de Perth. La plage est très jolie mais l'eau toujours assez fraîche (22°C) pour nous qui sommes encore habitués aux eaux tropicales du lagon calédonien...Dur dur donc de se baigner mais nous avons apprécié les rouleaux, quasi absents du Caillou.




Les Australiens ont l'habitude de fêter Noël le 25 à midi et ne font généralement rien de spécial le 24. Mon collègue et sa copine, n'étant pas au courant des habitudes européennes, nous avaient invités à boire un verre le 24 au soir. Nous nous sommes trop éternisés avec eux et avons loupé notre réservation au restaurant (qui ferment tous très tôt la veille du 25.) Entre bières et fast-food, le réveillon fût quelque peu spécial pour notre 1er Noël anglo-saxon.
















Le lendemain midi, de retour chez nous, nous avons tout de même eu droit à un repas de fête, composé de canard à l'orange, préparé par Graeme, notre housemate.

Nous avons passé les jours suivants à visiter Perth, rechercher un appartement et aller à la plage sous un soleil de plomb (38-40°C) accompagnés de Déborah et Alex. Pas de chance pour nous, la baignade était temporairement interdite à cause d'une nouvelle alerte aux requins (assez rare cependant!). C'était assez drôle de voir les "Lifeguards", bateau et hélico s'agiter dans tous les sens afin de prévenir les baigneurs. Rigolo aussi, les pancartes d'interdiction de baignade pour cause de requins. Nous n'avons malheureusement pas de photos. Heureusement pour nous, quelques dizaines de minutes plus tard, l'alerte fût levée et la baignade réautorisée.

















Nous sommes actuellement à la recherche d'un petit appartement meublé près du centre-ville.

lundi 20 décembre 2010

13 jours sur Irvine Island (07-19/12/2010)

Après plusieurs mails et coups de téléphone échangés avec mon nouveau patron, nous avions convenu que je passerais une période d'essai sur l'ile avant Noël et l'arrivée de Julie, non seulement pour savoir si je convenais pour le job mais aussi afin de vérifier si je m'adaptais correctement à un milieu clos, au climat plus que tropicale et à la biodiversité plutôt dangereuse. Compte-rendu de ces 2 petites semaines.

Irvine Island : The Rock

L'ile est située au Nord-Est de Broome, dans le Kimberley, au Nord du Western Australia, dans l'archipel de Buchaneer. Pour y accéder de Perth, 2h30 d'avion et 1h15 d'hélicoptère sont nécessaires. Irvine Island n'est pas très grande (3km sur 3) mais est très escarpée (le camps se trouve à 100m d'altitude). Elle n'est pas habitée et était, il y a encore peu, utilisée comme lieu de culte par les Aborigènes. Elle recèle, en outre, une énorme quantité de Fer.















Irvine Island : Une zone protégée

L'ile est une zone protégée. Le but est donc, malgré les investigations, de minimiser l'impact environnemental de la présence humaine et des travaux effectués. Aucune route ne peut être construite sur l'ile. La seule qui existe est un chemin de terre créé il y a plusieurs décennies par une autre compagnie minière et qui a été découverte par un feu de brousse. Afin de ne rien rejeter à la mer, les toilettes sont des toilettes sèches. De plus, l'eau potable est tirée d'un processus de désalinisation de l'eau de mer. L'eau s'en retrouve tellement pure (trop peu de sel et d'éléments minéraux) que les employés sont invités à boire des boissons comblant se manque.


















Les foreuses, héliportées de site en site, n'ont droit qu'à 4 points d'appui sur le sol. Tous les deux jours, un audit environnemental est effectué sur les sites de forage afin de minimiser les risques (de fuite, de dégradation des sites et de la végétation,...). L'eau et la boue provenant des forages sont contenues dans des bassines puis confinées dans de grands sacs avant d'être héliporté jusqu'au continent. Avant de monter dans l'hélicoptère, les employés passent en zone de quarantaine afin de vérifier que vêtements, chaussures et sacs ne contiennent pas d'éléments contaminants (boue, terre, graines,...).

Le boulot

Mon boulot consiste à étudier les ressources de Fer de deux péninsules de l'ile. Pour se faire, 2 foreuses travaillent jour et nuit. En plus de la supervision générale des foreuses (où en est-on dans le forage, quand doit-on l'arrêter,...), les géologues sont également chargés de "déterminer" les ressources en fer de l'ile grâce à la description (géologique, géotechnique et structurale) des roches issues de ces forages. Tous les deux jours, les géologues doivent également procéder à l'audit environnemental (et de sécurité) sur les sites de forage.


















Les voyages en hélicoptère

Je vous laisse découvrir la vidéo (Désolé pour la qualité audio mais cela fait beaucoup de bruit). Je l'ai prise le deuxième jour, en me rendant sur un des sites de forage...sensation :

Une biodiversité qui peut faire peur

L'océan entourant l'ile et les récifs la bordant se prêtent volontiers à la baignade. Il est cependant fortement déconseillé de nager dans ces eaux. En effet, les abords de l'ile sont infestés de "String"Rays", de nombreux requins et de crocodiles, vivant dans les mangroves et s'aventurant le long des côtes.

Côté terre, l'ile comporte également son lot de danger. Le plus important est évidemment la présence de serpents. 4 types de serpents ont été recensés sur Irvine Island : le Western King Brown (extrêmenent venimeux, http://www.dinosoria.com/pseudonaja.html), le Coastal Taipan (extrêmement venimeux, http://www.dinosoria.com/taipan.html), le Death Adder (extrêment venimeux, http://www.dinosoria.com/pseudonaja.html) et le python (non toxique). A cela viennent s'ajouter quelques mouches (Bitong Midges ou Sand Flies) aux piqures très désagréables et vivant dans les mangroves et quelques plantes dangereuses.

On ne pense que rarement à tout cela une fois sur place mais il s'agit d'être prudent et attentif, surtout la nuit tombée.

Mes impressions

Le boulot, j'en conviens, est assez séduisant. Il regroupe tout ce que j'ai pu faire au Mali et en Nouvelle-Calédonie, quelques responsabilités en plus. L'ile est un four humide mais j'aime ce type de climat. Quant à la faune dangereuse, il suffit juste de faire un peu attention où l'on met les pieds. Le ratio travail/repos est aussi excellent : 15 jours sur le terrain, 15 jours de repos à Perth...ce n'est pas négligeable! Je devrais signer un contrat de 6 mois dans les jours à venir. Ce qui est certain, c'est que je repars sur l'ile le 1er ou 2 janvier pour un peu plus d'une semaine.

Pour terminer, voici une petite présentation de l'ile et du transport héliporté de matériel, enjoy :


mercredi 8 décembre 2010

Du travail dans la géol!

Voilà bien longtemps que je ne vous avais pas donné de nouvelles. Celles-ci seront brèves avant de plus longues explications dans les jours à venir.

La grosse information est que, après avoir trouver un petit job comme serveur dans un restaurant italien à côté de chez moi (job que j'ai quitté après deux semaines, patron exécrable oblige), je suis parti à la recherche d'un boulot dans la géologie.

Il ne m'aura fallu que quelques jours pour avoir 2-3 propositions concrètes. Mon choix s'est porté sur un travail d'exploration sur Irvine Island, une petit ile tropicale et déserte de 9km² située à 200km au nord de Broome (extrême nord du Western Australia) dans l'archipel de Buccaneer. Le boulot consiste à étudier un gisement de fer afin d'y estimer les ressources. Je suis actuellement en période d'essai pour deux semaines et suis employé pour étudier la géologie et la géotechnique du gisement avec quelques autres géologues.


L'ile (appelée ici "The Rock") se trouvant loin de Perth, je travaille sur un shift de 2 semaines de travail suivi de 2 semaines de repos à Perth. Pour atteindre l'ile, 2h30 d'avion sont nécessaires pour arriver à Broome ou Curtin suivi d'une grosse heure d'hélicoptère (hé oui!!!). Je suis actuellement au soir de ma deuxième journée sur l'ile et terminerai mon shift le dimanche 19 décembre. Les conditions ne sont pas évidentes (37-48°, pas de route, pas de véhicule et camps lus ou moins spartiate) mais le travail semble intéressant et la vie du camp est assez sympa. L'ile est une zone à environnement sensible (il s'agit donc de véritablement minimiser l'impact de l'exploration) mais j'y reviendrai plus longuement d'ici quelques jours quand je vous décrirai la vie sur l'ile, les déplacements en hélicoptère et le travail que je dois effectuer ici.

jeudi 18 novembre 2010

Alerte au requin à Cottesloe Beach! (15/11/2010)

Ce lundi 15 novembre, la plage de Cottesloe, située à 15 min de marche de chez moi, a été fermée pendant près de 24 heures. La cause? Un requin de 2,5m de long a été aperçu proche du rivage et filmé par les gardes-côtes. D'après les dernières informations, il pourrait s'agir d'un requin-tigre, espèce réputée comme étant particulièrement agressif.

Voici une courte vidéo tirée de la chaîne Ten News :

jeudi 11 novembre 2010

Des kangourous à Heirisson Island! (10/11/2010)

En plein centre de Perth, au milieu de la Swan River, se dresse Heirisson Island, petite ile devenue réserve naturelle. Il y a quelques années maintenant, une colonie de kangourous gris y a été introduite, permettant aux visiteurs d'un jour de voir cet animal emblématique de l'Australie.

J'ai profité de la venue de Julie, une amie de Nouvelle-Calédonie en formation à Perth pour quelques jours, pour me rendre en sa compagnie sur cette ile afin d'apercevoir mes premiers kangourous en semi-liberté.

Chance pour nous (ou pas) il ne nous a fallu qu'une dizaine de minutes pour les apercevoir. Pas farouches pour un sous, sans doute (trop?) habitués à la présence humaine, les 4 animaux que nous avons croisés se sont laissés approcher. Comme il était recommandé de ne pas leur donner à manger, j'ai tenté de leur donner de l'eau, sans réel succès. Julie a alors tenté d'imiter le kangourou, sans réel succès non plus (voir photo ci-dessous).
















Mais la nuit tombait et nous n'avons pas pu rester très longtemps. Nous devions rentrés pour rejoindre le copain de Julie, Julien, venu la rejoindre quelques jours ici.

jeudi 4 novembre 2010

Whale Watching : le grand spectacle (02/11/2010)

Chaque année, une des plus grandes migrations mondiales de baleines à bosse (Humpback Wales) a lieu au large de la côte ouest australienne. En effet, aux alentours du mois d’avril, ces baleines quittent les eaux froides et riches en krills de l’Antarctique pour atteindre les eaux chaudes du Kimberley (nord-ouest de l’Australie) afin d’y mettre bas et d’élever leurs baleineaux. Le retour, qui s’effectue entre septembre et décembre, amène les baleines et leurs petits beaucoup plus près de la côte, probablement pour éviter les grands fonds et les prédateurs, le long de ce que les scientifiques appellent la « Humpback Higway ».

Ces baleines mesurent entre 15 à 18 mètres pour un poids moyen de 40 tonnes. Le baleineau, lui, ne mesure que 4 mètres et ne pèse « que » 700 kg. Les premiers mois, il peut boire jusqu’à 6000 litres de lait maternelle par jour !

J’ai décidé de retenter une fois encore une matinée de Whale Watching. Mais fort de nos expériences vécues en Nouvelle-Calédonie (3 sorties pour pas grand-chose, voir rien du tout), je suis parti ce mardi matin avec une seule idée : voir au moins un peu plus que les fois précédentes ! J’avais réservé la matinée avec Millscharter, le seul opérateur à faire 4h de croisière (les autres n’en proposant que 2).

Nous avons commencé à naviguer à 9h, sous un soleil de plomb (les prévisions annonçaient 35° l’après-midi), un ciel bleu et une mer calme. Tout cela s’annonçait fort bien. Sur le trajet menant à la « Humpback Highway », nous avons même croisé un groupe de dauphins. Quelques minutes plus tard, le bateau a coupé les moteurs et les skippers nous ont demandé d’observer l’horizon à la recherche de souffles ou autres indices. Il ne nous a fallu que quelques minutes supplémentaires pour apercevoir le premier grou

pe. 4 baleines que nous avons suivies un petit temps avant de croiser un deuxième groupe puis un troisième. Dos, nageoires, ventres et quelques têtes aperçues tout au long de l’observation, la journée était pour moi déjà réussie, surtout que, comme en Nouvelle-Calédonie, les opérateurs semblaient respecter certaines règles d’approche et de temps d’observation, afin de déranger le moins possible ces mammifères impressionnants. De plus nous étions en semaine et peu de bateaux étaient de sortie. Nous n'en avons effectivement croisé que deux autres sur les 4 heures d'excursion.


















Mais c’est en rentrant que le grand spectacle s’est produit. Nous avons eu la chance de croiser deux adultes et un petit en train de jouer. D’accord, nous n’étions pas tout près, mais voir des baleines de 18m et 45 tonnes faire des sauts et se laisser tomber dans l’eau était déjà très impressionnant. Le baleineau, lui, essayait d’imiter les adultes sans réel succès. Nous avons pu observer ce groupe une petite demi-heure avant de rentrer au port et de terminer la croisière.
















Après 3 tentatives en Nouvelle-Calédonie, la 4ème, ici à Perth a été plus que fructueuse. Dommage que Julie n’aie pas été avec moi mais qu’à cela ne tienne, nous retenterons l’expérience l’année prochaine si nous parvenons à nous installer ici !

Retrouvailles (30-31/10/2010)

Photos à venir!

Le weekend fût l’occasion pour moi de retrouver des amis rencontrés lors de mes périples au Mali et en Nouvelle-Calédonie et venus s’installer (ou se réinstaller) à Perth.

Samedi soir, je suis donc allé manger chez Graeme et Morgane que vous connaissez déjà si vous avez suivi nos aventures calédoniennes. Cela faisait plus de 5 mois que je n’avais pas revu Graeme et près de 3 que Morgane avait quitté la Nouvelle-Calédonie. Je n’ai pas manqué au traditionnel barbecue australien et au plaisir de les revoir tous les deux.

Dimanche, ce fût ma première après-midi plage, avec Clint (un Sud-Africain) et sa famille. J’ai rencontré Clint à Sadiola, au Mali, où il travaillait comme géologue des ressources minières. Il a cependant quitté le Mali quelques mois après mon arrivée pour s’installer à Perth avec sa famille. Cela faisait plus de 2 ans et demi que je ne l’avais pas revu. C’était vraiment sympa de le revoir et de discuter avec lui, sa femmes et ses deux petits enfants.

Attaque d’un grand blanc au large de Perth (30/10/2010)

Quelques jours seulement après mon arrivée, une attaque d'un grand requin blanc a eu lieu en Australie...au large de Perth!

Elyse Frankcom a été mordue, samedi, par un requin alors qu'elle nageait en groupe au large de la ville de Perth. La jeune Australienne a probablement eu la vie sauve grâce au réflexe d'un de ses compagnons qui a attrapé le squale par la queue. L’humble héros, prénommé Trevor, a préféré ne pas parler aux médias.

Elyse Frankcom, 19 ans, doit la vie à l’un des 33 apnéistes qu’elle guidait pour une plongée avec les dauphins, samedi vers 12h30, au large de la base navale de la marine australienne située sur l’île de Garden, près de Perth, en Australie-Occidentale.

La jeune femme venait de plonger à une profondeur de sept mètres et avait deux dauphins à sa gauche quand le grand blanc, « long d’au moins trois mètres » selon les témoins, est arrivé par en-dessous et l’a mordue à la hanche et à la fesse. Un des apnéistes, prénommé Trevor, a aussitôt saisi la queue du squale et l’a secouée jusqu’à ce que la bête lâche sa proie et s’en aille. Le sauveur, âgé d’une soixantaine d’années, a alors saisi la jeune femme qui commençait à couler et l’a ramenée jusqu’au bateau.

Celui que toute la presse australienne qualifie de « héros » a refusé de parler aux journalistes et a simplement déclaré : « La seule chose qui m’importe, c’est que la fille soit OK ! » Cependant, Terry Howson, l’employeur d’Elyse Frankcom, a raconté à la presse que Trevor lui avait confié qu’il avait agi sans réfléchir, qu’il était très heureux que son geste ait contribué à sauver la jeune femme et que tout se soit bien terminé. Le « héros » lui aurait également confié qu’il ne souhaitait ni publicité, ni louanges et ni remerciements.

Elyse Frankcom a, quant à elle, été rapidement évacuée vers l’hôpital pour subir une opération chirurgicale longue de plusieurs heures au cours de laquelle les médecins ont retiré de ses plaies des fragments de dent du grand blanc. « C’est une petite nana très costaude, a déclaré Terry Howson. Alors qu’elle était en train de se vider de son sang, elle se préoccupait de savoir si les enfants encore dans l’eau étaient en sécurité. »

Elyse Frankcom, dont les jours ne sont pas en danger, ne devrait pas être « dégoûtée de la mer et de la plongée », selon ses proches. La « survivante » avait écrit il y a moins d’un mois sur son site Facebook qu’elle adorait son travail et qu’elle était consciente des risques d’attaque de requin : « Si je suis attaquée ou même tuée par un requin, au moins je mourrai en faisant ce que j’aime le plus au monde. »

Le porte-parole du service des pêches australien, Tony Cappelluti, a déclaré qu’une surveillance et une traque au grand blanc à l’origine de l’attaque a été lancée. Cependant, Linda Frankcom, la mère d’Elyse a indiqué que sa fille ne voudrait pas que le requin soit abattu. « Elle est entrée dans son territoire et elle savait qu’elle prenait des risques en le faisant », a-t-elle déclaré.

L’attaque de samedi s’est produite à seulement quelques kilomètres de l’endroit où un homme de 51 ans avait été tué par un grand blanc en décembre 2008. Et en août cette année, un surfeur a été tué par un requin au sud de Perth. Les attaques mortelles de requins sont cependant rares dans les eaux australiennes, où l'on a recensé 53 morts pour ces cinquante dernières années.

Source : http://www.lnc.nc/pacifique/australie/230323-sauvee-des-machoires-dun-grand-blanc.html

mardi 2 novembre 2010

Welcome to Perth, the City! (26/10/2010)

Le Western Australia, l’état dans lequel je me trouve, est souvent qualifié de « dernière frontière » en raison de son immensité, de son faible peuplement et de l’isolement de sa capitale, Perth. Son immensité, car le Western Australia possède une superficie de 2 500 000 km², soit près d’1/3 de la superficie totale de l’Australie (7 700 000 km²), plus de 80 fois la Belgique et 5 fois la France. Son faible peuplement, car le Western Australia ne compte que 2 millions d’habitants dont près des ¾ habitent Perth (1,4 millions) !!!

Mais revenons à Perth et mon arrivé en Australie. 2 jours après mon arrivée, et après avoir effectué les démarches administratives de base, j’ai décidé de profiter d’une météo excellente pour aller faire un tour à la City, le quartier des affaires de Perth, le centre ville comme nous dirions à Bruxelles. Comme à Sydney, la City n’est que gratte-ciels, bureaux, fast-foods, restaurants, commerces, pubs et boites de nuit. Après avoir erré dans les rues et centres commerciaux sous une chaleur de plomb (29°C), j’ai décidé de suivre la longue ballade (plus de 2h) proposé par le Lonely Planet menant du centre culturel au sommet de Kings Park.

















Plusieurs choses me sont venues à l’esprit lors de cette ballad
e. Ce qui est sympa, ce sont les anciens bâtiments et anciennes rues coincés entre deux gratte-ciels ! Ce qui peut choquer, c’est la manière dont s’habillent certaines australiennes, à la limite de l’indécence parfois ! Ce qui frappe, ce sont les rues complètement à l’ombre à 15h à cause des gratte-ciels qui la bordent ! Ce qui est surprenant, c’est la propreté dans chacune des rues que l’on traverse ! Ce qui est perturbant, c’est de ne pas toujours tout comprendre quand on vous parle ! Ce qui est bizarre, c’est le clocher moderne de la ville (photo ci-dessous à gauche) ! Ce qui plait, ce sont les prix des vêtements, surtout si on les compare aux prix calédoniens ! Ce qui est honteux, c’est le prix des bières dans les pubs si on les compare aux prix belges (près de 10 dollars - 7 euros le demi-litre). Ce qui est agréable, c’est le nombre de personne pavanant dans les parcs sur le temps de midi. Ce qui est insupportable, ce sont les mouches qui nous tournent sans cesse autour de nous.





















Voilà pour les impressions et ce premier tour de Perth. La ballade s’est terminée au sommet de Kings Park, après avoir gravi les 242 marches qui y menaient, pour une vue sur l’ensemble de la City. Je suis maintenant à la recherche d’un travail aux alentours du quartier où je vis, de manière à pouvoir m’y rendre à pied et à n’importe quelle heure…suite au proc
hain numéro !

vendredi 29 octobre 2010

Perthmières impressions!

Julien : Voilà 5 jours que je suis en Australie. Je pense encore souvent à la Nouvelle-Calédonie et il me faudra sans doute un peu de temps pour me faire à l’idée que ce petit coin de paradis est maintenant du passé (ou pas !).

Me voilà donc à Perth, ville parfois considérée comme la capitale la plus isolée du monde. Je loge actuellement, et pour les deux prochains mois sans doute, dans la maison d’un célibataire de 60 ans, professeur d’anglais pour des étudiants arrivant d’Europe et d’Asie. Sa maison se situe au sud-ouest de la City (centre ville et quartier des affaires), dans un quartier résidentiel appelé Swanbourne. Située à quelques minutes à vélo de la plage de Cottlesloe, à 15 minutes en train de la City et 10 de Fremantle (une petite ville artistique réputée décontractée et à l’ambiance chaleureuse et festive), Swanbourne semble idéalement placée pour démarrer quelque chose ici.

Le climat ici est extrêmement sec. Sec, parce qu'il ne pleut presque pas à Perth, les réserves d'eau sont d'ailleurs extrêmement basses (on estime le niveau des nappes phréatiques à seulement 30% de leur niveau habituel) et les citoyens sont tenus de faire attention à leur consommation d'eau (restriction sur l'arrosage des jardins et pelouses notamment). Hormis cela, le climat est de type méditerranéen, un peu frais pour moi donc qui vit depuis près de 3 ans dans des pays arides (Mali) ou tropicaux (Nouvelles-Calédonie). A moi donc de me réhabituer à des températures moindres et changeantes puisqu'il faisait 29°C la journée quand je suis arrivé, il faisait 20°C en fin de semaine et ils annoncent près de 35 la semaine prochaine. Nous ne sommes qu'au début du printemps cependant, et les températures ne vont cesser de monter pour atteindre par moment plus de 40°C...


Me voilà donc parti pour chercher du boulot. Les démarches administratives sont terminées et mon RSA validé. Le RSA, ou Responsible Service of Alcohol, est un certificat nécessaire et obligatoire pour travailler dans tout endroit ou de l'alcool est servi ou vendu. Contrairement à Chris et Véro, qui avait décidé de prendre une journée de cours avec un "professeur", j'ai décidé de validé le certificat via internet et "d'étudier" à la maison. Conséquence, une journée perdue à lire un cours relatant les méfaits de l'alcool sur l'organisme et les risques encourus si l'on vend de l'alcool à un mineur...Bref, rien de passionnant et 85 dollars en moins dans le portefeuille. Qu'à cela ne tienne, cela me permettra maintenant de postuler dans les bars et restaurants pour améliorer mon anglais avant de démarcher dans les boites minières et géologiques à la recherche d'un véritable emploi.

samedi 23 octobre 2010

A quelques heures du départ!

Julien : Après 7 mois passé au Mali et plus de 2 ans en Nouvelle-Calédonie (plus d’infos sur notre précédent blog : http://julienetjulie.blogspot.com/), nous voilà repartis pour de nouvelles aventures, en Australie cette fois. Entre cartons et bagages, le déménagement est presque terminé. Je m’envole en effet de Nouméa pour Perth dans quelques heures (le 24 octobre 2010) alors que Julie restera en Nouvelle-Calédonie jusqu’au 23 décembre, date à laquelle elle me rejoindra. En attendant, elle quittera définitivement l’appartement fin du mois avant de rejoindre la collocation de Lio jusque fin décembre.

Bien que l’Australie fasse partie de mes rêves d’enfant, un sentiment de nostalgie s’empare tout de même de moi à l’idée de quitter le Territoire sur lequel nous vivons depuis deux ans maintenant…Peut-être y reviendrons nous un jour. Cependant, l’excitation de découvrir l’Australie et de peut-être y vivre est bien présente. Bien que pas encore totalement terminé, ce blog vous permettra de suivre nos aventures et impressions vécues dans cet énorme pays-continent. N’hésitez pas à vous inscrire à la newsletter afin d’être au courant, par email, de la mise à jour du site.