Les balinais viennent dans ce temple pour s’y baigner, se purifier et y recevoir des bénédictions, cérémonies auxquelles nous avons eu la chance d’assister. Ils repartent ensuite avec des bidons d’eau sacrée utilisée notamment pour leurs offrandes.
Le soir, la région étant réputée pour ses troupes de danses traditionnelles, nous avons assisté à une représentation de Kecak Fire (ou danse des singes). Ce spectacle est un chœur de percussions vocales balinais accompagnant originellement des transes lors de rituels. Aujourd’hui, une forme non rituelle a été créée et montée ne spectacle racontant des textes du Ramayana (un des écrits fondamentaux de l’hindouisme et de la civilisation indienne). L’histoire raconte l'épisode où des singes aident le prince Rāma à battre le démon Ravana pour récupérer sa femme Sītā kidnappée par celui-ci. Pour représenter les singes, un cœur composé de plusieurs dizaines d’hommes chantent de manière ininterrompue le "chak-a-chak-a-chak" et font des mouvements synchronisés autour des différents protagonistes de l'histoire qui interviennent au centre. Impressionnant! (source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Kecak )...
L'apogée de l'accompagnement qui va crescendo coïncide avec la victoire lors du combat. Ensuite, d’autres danseurs simulent une transe rituelle accompagnée de marches sur des braises !
Dimanche 08/05/2011
La vallée, entre rizières en terrasse, torrents et palmiers est très paisible. Gunung Kawi présente 10 énormes mausolées creusés dans la roche ainsi que d’anciennes cellules de moines. De ce temple, une petite ballade dans les rizières nous a conduit à une chute d’eau et avons été accompagnés en chemin par une Balinaise ne parlant pas un mot d’anglais mais qui, sans vraiment nous demandé notre avis, a été ravie de nous montrer le chemin… en échange d’un petit billet (quelques centimes d’euros, pas de quoi en faire une histoire :).
Lundi 9/05/2011
Julien : Nous avions donc trouvé un chauffeur la veille afin de nous emmener pour la journée autour des lacs Batran, Buyan et Tamblingan, difficilement accessible en mobylette.
C’est donc sous les nuages et un temps un peu plus frais que nous nous sommes arrêtés à Munduk, après avoir passé les 3 lacs afin d’y admirer une superbe chute d’eau enfouie dans la jungle. Très belle, elle ne mérite cependant pas à elle seule le déplacement depuis le sud de l’ile, heureusement que nous avions d’autres visites prévues.
Nous nous somme ensuite arrêtés au fabuleux Pura Ulun Danu situé sur le lac Batran, dédié à la déesse des eaux du lacs. Le temple est probablement le plus beau que nous ayons vu à Bali. Perchés sur deux petits ilots en bordure de lac, les deux merus principaux sont vraiment jolis. Nous avons aussi profité des jardins luxuriants qui l’entourent pour s’y promener avant de reprendre la route vers les célèbres rizières de Jatiluwih.
Nous sommes arrivés à Ubud vers 15h et avons profité de la fin d’après-midi pour visiter les deux grands temples de la ville : Pura Sarawati perdu dans un jardin derrière un grand étang couvert de lotus, le Puri Saren Agung, l’ancien palais royal du village. C’est là que vivait la famille des monarques d’Ubud. Certaines parties sont interdites au publique car les descendants royaux y vivent encore.
Mardi 10/05/2011
Julie : Nous avons quitté le Rice Paddy et Ubud, que nous avons vraiment appréciés, tôt le matin. Après avoir rejoint notre chauffeur (qui s’est avéré bien pressé ce jour-là, pas très sympa), nous avons fait notre premier arrêt à « Elephant Cave Temple » ou Goa Gajah. Personne ne sait pourquoi ce temple s’appelle comme cela car il n’y avait pas d’éléphant à Bali avant que les tours operateurs ne les fassent venir de Sumatra pour balader les touristes. Il date probablement du 11ème siècle et est encore ne fois situé dans une belle végétation luxuriante. Petite particularité du site : une grotte présentant une entrée en forme de tête (que les gens attribuent généralement à une tête d’éléphant !!!) mène à de petits sanctuaires mal éclairés. De plus, de grands bassins ornés de statues et servant probablement autrefois de bains rituels trône au milieu de la cours. Bien que joli et original, ce temple nous a moins plus que les moins connus Tirtha Empul et Gunung Kawi.
Nous nous sommes ensuite rendus au temple de Besakih, temple le plus important de l’ile et par conséquent le plus visité…ce qui peut comporter quelques inconvénients. Nous avons en effet vus des touristes très énervés se plaindre qu’il faille, en plus de l’entrée, du parking et d’une donation, payer un guide si l’on désire rentrer à l’intérieur de la cour du temple principal. Bien conseillés par le petit futé et par notre chauffeur, nous avons refusé le service des guides et emprunté un chemin longeant tous les temples par la gauche et depuis lequel on distingue l’intérieur de toutes des cours centrales (à l’intérieur desquelles l’on ne peut de toute façon pas toujours rentrer, même dans d’autres temples moins visités).
Le site, encore une fois très ancien, est en fait constitué de plusieurs temples de tailles impressionnantes se succédant à flanc de volcan et donnant une vue imprenable sur la vallée. Lors de cérémonies exceptionnelles, les Balinais viennent des quatre coins de l’ile pour y recevoir des bénédictions. Un bien joli site.
Nous avons ensuite entamé la longue route vers Amed où nous sommes arrivés vers 16h après avoir admiré de très belles rizières.
Notre réservation pour un package nuit+plongée à l’hôtel Uyah était prévue pour le lendemain nous avons donc décidé de passer la nuit à la Job’s Homestay juste à coté (eau froide). Après Ubud et Kuta, le petit village de pêcheurs d’Amed s’étirant le long de la petite route et en bord de plage nous a paru bien calme. Nous avons loué une moto afin de nous promener le lendemain dans la région et avons arrangé avec Job notre transport d’Amed à Sanur trois jours plus tard. Ensuite, nous avons pu nous reposer et profiter d’un petit repas de fruit de mer (gambas pour Julien et barracuda pour moi) en bord de plage dans un warung stipulant « joli vue » sur la pancarte (la plupart des touristes à Amed sont Français). Le soir, le seul bar du coin, situé en face de notre homestay, accueillait un groupe de reggae/rock local. Après les avoir écoutés massacrer Bob Marley et autres groupes de pop/rock pendant une demi-heure, nous avons décidé d’aller y boire un verre où l’ambiance s’est avérée très sympa.